Coopération > Projets européens et internationaux


Mobilité et pandémie : l’expérience d’étudiants Erasmus+ géorgiens à l’Université de Rouen Normandie

17 novembre 2021

Structure de rattachement

DIRECTION DES RELATIONS INTERNATIONALES ET DE LA COOPERATION
Natia Paksadze, Lali Putkaradze et Nodar Diasamidze, trois étudiants géorgiens de l’Université d'État de Batumi Shota Rustaveli, ont eu l’opportunité de réaliser une mobilité d’études à l’Université de Rouen Normandie (URN) dans le cadre du programme « Mobilité Internationale de Crédits » Erasmus+ (ICM), en vigueur avec la Géorgie entre juin 2018 et mai 2021. Leur mobilité s’est déroulée de Janvier à Mai 2021, en plein cœur de la crise sanitaire (les étudiants sont partis pour la France avant la mise en œuvre des restrictions aux mobilités entrantes et sortantes à l’URN, et ont pu rester en France). La Direction des Relations Internationales et de la Coopération (DRIC) les a reçus quelques semaines avant la fin de leur mobilité pour avoir un retour sur le déroulement de leur mobilité pendant cette période particulière.

 

Comment aviez-vous entendu parler de ce programme qui existe entre notre Université de Rouen et votre Université de Batumi ?

Une étudiante de notre université avait réalisé une mobilité à l’URN par le passé, et nous en avons discuté avec elle pour qu’elle nous donne des informations sur son expérience en France. Nos professeurs et le bureau des relations internationales nous ont également parlé de ce programme Erasmus+ avec la France.

Comment s’est déroulée votre arrivée en France et à Rouen ?

C’était assez difficile. Nous avons reçu nos visas avec du retard, ce qui a repoussé notre arrivée en France. Il a aussi fallu faire un isolement de deux semaines à notre arrivée en raison des mesures sanitaires liées à la COVID-19.  

En tout nous avons perdu trois semaines de cours. Nous n’avons donc pas eu beaucoup de choix au niveau des cours car nous avons dû nous inscrire aux cours qui étaient encore disponibles avec notre retard de trois semaines… Malheureusement, certains cours ne nous convenaient pas parfaitement. Nous aurions souhaité suivre des cours de compréhension orale et de compréhension écrite pour améliorer nos compétences par exemple.

Comment se sont déroulés les cours à distance ? Était-ce difficile à suivre ?

Les cours étaient un peu difficiles pour nous. Nous sommes arrivés avec du retard et les cours avaient déjà commencés. Tous les cours étaient à distance à cause de la COVID-19. Nous n’avons eu aucun cours en amphithéâtre avec les autres étudiants.

Nous étions tous les jours isolés devant nos ordinateurs pour suivre les cours. Nous avions beaucoup de travail, ce n’était pas facile, mais nous avons appris beaucoup de choses.

Avez-vous progressé en Français ?

Oui, tous les cours étaient en Français, nous avons pu améliorer notre compréhension du Français. Les cours étaient interactifs, nous pouvions écrire dans le chat pour participer. Nous n’osions pas prendre la parole devant les autres étudiants par peur que notre niveau de français soit insuffisant.

Une de nos professeurs nous a parlé de l’application « Tandem » qui nous a permis de rencontrer des personnes pour pratiquer le Français mais aussi apprendre le Géorgien. Nous avons pu améliorer notre Français.

Vous êtes-vous sentis accompagnés par les professeurs, par la DRIC ?

Nous avons pu rencontrer à distance Marie-Laure Wullen et Laurence Vigne (département Sciences du Langage). Les professeurs nous ont beaucoup accompagnés, et ont pris en compte le fait que nous étions des étudiants étrangers pour les examens. Certains examens étaient à l’oral pour les étudiants Français et nous avons pu les faire à l’écrit, c’était plus facile pour nous. 

Nous avons reçu beaucoup de mail de la part de la DRIC pour nous informer de ce qu’il se passait à l’université, des démarches à accomplir et c’était très bien pour nous accompagner.

Avez-vous été en contact avec votre université d’envoi pendant votre mobilité ?

Nous avons aussi beaucoup été en contact avec nos professeurs pour les tenir informés du déroulement de nos cours. Nous étions aussi accompagnés par notre université géorgienne pendant notre échange.

Avez-vous rencontré d’autres étudiants (français ou étrangers) malgré la situation ? Vous êtes-vous sentis isolés ?

Nous avons été confinés une très grande partie de notre mobilité. Nous n’avons malheureusement pas rencontré beaucoup d’autres étudiants à part un étudiant géorgiens inscrit en Master à l’université. C’était un peu frustrant de ne pas pouvoir rencontrer plus de monde…

Avez-vous eu l’occasion de découvrir la ville de Rouen et la région Normandie ?

Oui, nous allions nous promener à Rouen quand nous en avions l’occasion. Même si beaucoup de choses étaient fermées avec le confinement, nous allions au marché, sur les quais…

(Les étudiants avaient prévu de découvrir Étretat après leurs examens, ainsi que Lille et Paris avant leur retour en Géorgie).

Qu’avez-vous apprécié durant votre mobilité ? Qu’est-ce que vous avez aimé / pas aimé ? Qu’auriez-vous aimé faire que vous n’avez pas pu faire ?

Nous aurions aimé rencontrer d’autres étudiants et pouvoir assister aux cours en présentiel. Les restrictions étaient difficiles.

Mais nous avons beaucoup aimé la ville de Rouen qui n’est pas très grande, confortable et très verte. Elle ressemble beaucoup à la ville d’où nous venons, Batumi, en Géorgie.

On ne peut pas dire que notre mobilité était idéale mais de manière générale nous sommes plutôt contents. Les services aux étudiants sont très bien. Nous avons pu bénéficier des repas à 1€ au restaurant universitaire et c’était très bien.

Souhaiteriez-vous revenir en France dans le futur ?

Nous aimerions revenir en France et pourquoi pas faire un Master à l’Université de Rouen Normandie ou dans une autre université.

 






Publié le 17 novembre 2021

mise à jour le 17 novembre 2021




Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.
Le soutien de la Commission européenne à la production de cette publication (communication) ne constitue pas une approbation du contenu, qui reflète uniquement le point de vue des auteurs, et la Commission ne peut pas être tenue responsable de toute utilisation qui pourrait être faite des informations qu’elle contient.

Trouver un article

Trouver un article